jeudi 11 septembre 2014

La loi d'Avenir pour l'Agriculture, l'Agroalimentaire et la Forêt saluée par l'UCFF


 Adoption définitive de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt à l’Assemblée nationale : l’UCFF salue l’action du Gouvernement pour inciter le regroupement des propriétaires forestiers. 

La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt a été définitivement adoptée ce jeudi 11 septembre 2014 à l’Assemblée nationale. Sur le volet forestier, ce texte est structurant car, au-delà de conforter l’existence d’un fonds stratégique forêt-bois pour permettre les reboisements, le Gouvernement a donné une réelle orientation à la politique forestière en incitant les propriétaires à se regrouper : le Groupement d’intérêt économique environnemental forestier (GIEEF). 

Le texte de la loi oriente les propriétaires vers la nécessité du regroupement pour exploiter le bois français. En France, seuls 2% des propriétaires privés possèdent plus de 25 ha. Or, le morcellement et l’éparpillement des surfaces forestières freinent la mobilisation des bois. Les coopératives forestières sont convaincues de la nécessité de regrouper la ressource des propriétés privées afin d’approvisionner avec fiabilité les industries du bois. 

Cette disposition s’inscrit dans la lignée de la mesure DEFI Forêt, qui offre dès à présent, pour l’année 2014, un avantage fiscal (crédit d’impôt entre 18 % et 25 %) aux propriétaires forestiers de petites et moyennes surfaces investissant dans des travaux forestiers et dans la gestion de leur forêt via des contrats avec les coopératives forestières. 

L’UCFF appelle le Ministre Stéphane LE FOLL à publier rapidement les décrets d’application de cette loi et à alimenter le fonds stratégique forêt-bois dès 2015. A travers cette loi, il est important de considérer le rassemblement des propriétaires forestiers comme une force pour la filière forêt-bois. 

Contact de l’Union de la Coopération Forestière Française au 01 73 54 88 04 - nicolas.jobin@ucff.asso.fr

L’UCFF rassemble les coopératives forestières réparties sur tout le territorial national. 
L’UCFF en chiffres : 
- 17 coopératives, 
- 112 000 adhérents, 
- 2 millions d’hectares gérés, 
- 7 millions de mètres cubes de bois mobilisés par an, 
- 20 000 ha reboisés, 
- 900 salariés directs, 5 000 emplois indirects, 
- 350 millions d’euros de chiffre d’affaires. 

UCFF - 9 rue Buffault, 75009 PARIS 

mardi 12 août 2014

Manque de bois : les propriétaires de forêts proposent plus de « concertation » aux scieries


Les propriétaires et gestionnaires de forêts ont appelé jeudi à une "concertation directe" avec les scieries afin de résoudre les problèmes d'approvisionnement en bois dont souffre la filière.
Il y a "nécessité d'établir une concertation directe entre producteurs et scieurs afin de connaître, d'une part, les besoins des scieurs liés à leur marché et, d'autre part, la possibilité de la forêt française d'y répondre", affirme dans un communiqué l'association France Forêts, qui regroupe les propriétaires privés, ainsi que les gestionnaires de forêts publiques (communes et ONF).
Lundi, la Fédération nationale du bois (FNB) a demandé au gouvernement des "mesures de sauvegarde" pour "gérer la pénurie" de bois à laquelle sont confrontées les scieries, due selon elle à une "défaillance" à mobiliser la ressource.
Au contraire, assure France Forêts, propriétaires et gestionnaires "se sont mobilisés pour permettre l'exploitation forestière lors des hivers 2012 et 2013, alors que les conditions climatiques étaient très défavorables et les risques de dégâts en forêt importants".
Ils ont aussi "massivement déstocké" les bois invendus en 2013, et accepté de commercialiser du bois en 2012 pour approvisionner les scieries, "alors que les prix étaient bas".
"Le prix du bois n'a pas augmenté au cours des 20 dernières années, pénalisant la gestion des forêts", ajoute l'association, qui insiste sur la nécessité de créer un observatoire économique sur les prix, les volumes et les pays vers lesquels le bois est exporté, alors que l'industrie française en manque.
France Forêts invite les scieurs à une réunion en septembre, pour examiner leur situation pour la saison prochaine.
La filière bois accuse le deuxième déficit commercial sectoriel de l'Hexagone. Elle a été inscrite sur la liste des 34 filières prioritaires de la "nouvelle France industrielle" du gouvernement.

Source AFP

mercredi 2 juillet 2014

Même la FAO le dit : les organisations de producteurs forestiers sont des solutions à privilégier

La FAO propose des moyens pour accroître la productivité des forêts

30 juin 2014 – Les peuples autochtones, les communautés locales et les petits exploitants privés possèdent ou gèrent une part croissante des forêts de la planète et peuvent de ce fait jouer un rôle important dans la lutte contre la déforestation et la réduction de la pauvreté, surtout s’ils se regroupent en organisations de producteurs, a indiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans deux rapports publiés lundi.
Dans de nombreuses économies rurales, les entreprises forestières familiales ou communautaires contribuent fortement aux moyens d’existence des communautés locales. Malheureusement, le rôle essentiel qu’elles remplissent est souvent négligé par les politiques gouvernementales.
La contrainte principale provient de leur isolement les unes des autres ainsi que de leur éloignement des marchés, de l’information, des services aux entreprises, des décideurs politiques et des opportunités de financement et d’investissement.
Les deux rapports publiés par le Mécanisme forêts et paysans - un partenariat entre la FAO, l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) - affirment qu’une meilleure politique environnementale ainsi qu’un soutien ciblé aux petits producteurs forestiers et agricoles pour les aider à se regrouper en organisations de producteurs, pourraient renverser la situation.
« Le regroupement en organisations de producteurs forestiers et agricoles permet de surmonter la contrainte de l’isolement ainsi que d’autres contraintes sérieuses, notamment le manque de droits fonciers sécurisés et d’instruments pour le financement et le développement des entreprises », a déclaré l’expert forestier de la FAO, Jeffrey Campbell. « Ils sont en concurrence avec de grosses entreprises qui bénéficient souvent de traitements préférentiels et d’un bon accès aux marchés, aux financements et aux ressources.»
« Les gouvernements doivent fournir aux organisations de petits producteurs forestiers et agricoles un statut juridique et des services qui serviront leurs intérêts et contribueront à la réduction de la pauvreté rurale », a-t-il ajouté.
De son côté, le chercheur principal à l’IIED, Duncan Macqueen a souligné qu’il est très important de soutenir les producteurs forestiers et agricoles pour permettre de libérer le potentiel de la foresterie locale pour réduire la pauvreté tout en protégeant la forêt.
« Bien qu’ils jouent, en tant que groupe, un rôle important dans le commerce mondial, les petits producteurs forestiers, les peuples autochtones et les communautés locales sont souvent négligés lorsqu’il est question du rôle du secteur privé dans la gestion et la restauration des paysages forestiers », a souligné, pour sa part, le Directeur adjoint du Programme forêt et changement climatique de l’IUCN Chris Buss. « Il est, de ce fait, crucial de faire en sorte que les organisations de producteurs forestiers soient renforcées et autonomisées si nous voulons atteindre les objectifs du Défi de Bonn, soit la restauration de 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées à l’horizon 2020. Et cela aidera, à son tour, à atteindre les objectifs internationaux en matière de climat, de diversité et de développement »

+ voir 2 publi sur le site de la FAO, sur l'état des forêts (http://www.fao.org/forestry/fgr/64582/en/) et sur les ressources génétiques (http://www.fao.org/forestry/fgr/64582/en/)

mercredi 7 mai 2014

Berceau de l'Humanité, chance pour notre société : la Forêt

Jean Louis Gosset, adhérent de Forêts & Bois de l'Est de longue date et passionné de forêt, nous écrit pour faire partager sa vision de la forêt. Cet article lui a été inspiré par la récente "Journée Internationale de la Forêt". Et c'est bien volontiers que nous publions ces lignes.

 La forêt, berceau de l'humanité et chance pour notre société du XXIè siècle ???
Réfléchissons quelques instants !

 Combien de temps faut il à notre planète pour produire une tonne de pétrole ???
Quelques millénaires !!!...idem pour le charbon, le fer, et autres matières premières, indispensables pour tout et tous.
 La seule matière première à se produire en permanence sous nos yeux : le bois Par qui et où ? : en forêt !!!

 Dans le massif vosgien, celle ci produit 10 m3 par hectare et par an ; mais là ne s'arrêtent pas ses atouts et par voie de conséquence ses missions. Après avoir satisfait à cet apostolat économico - environnemental, s'y ajoutent ses missions sociétales, sociales, écologiques...toutes complémentaires et interdépendantes.

 Par exemple : toutes les nuits , la forêt épure notre planète du CO2 que nos activités humaines produisent. Jours après jours, elle purifie notre eau, source de vie. Des millions de nos concitoyens s'y ressourcent, les fins de semaine...

Alors n'oublions pas que pour remplir ce formidable challenge ; le jardinier de la forêt dit le "Forestier" doit être respecté, écouté, encouragé, aidé, afin que demain il puisse transmettre à nos enfants et petits enfants ce trésor inestimable que nous a prêté nos parents et auquel nous consacrons une partie de notre vie : la Forêt.

Jean Louis GOSSET - Propriétaire forestier passionné.

mercredi 2 avril 2014

Toutes les présentations de l'assemblée générale de Forêts & Bois de l'Est

Pour ceux qui n'ont pu venir ou ceux qui souhaite les revoir ou les télécharger, voici les présentations de notre assemblée générale plénière de Geneuille près de Besançon.